Cadbury
(Royaume-Uni)
Un Quaker gourmand de chocolat
Cette chocolaterie britannique est devenue l’une des plus importantes entreprises agro-alimentaires mondiales,couvrant boissons non alcoolisées et confiserie. Quaker comme son ami Joseph Rowntree, qu’il avait connu lorsqu’il était jeune apprenti dans l’épicerie familiale des Rowntree, à York, John Cadbury (1801-1889) établit, lui aussi, une dynastie de chocolatiers. Il était l’un des dix enfants de Richard Rapper Cadbury, qui, en 1794, avait quitté l’ouest du pays pour s’installer à Birmingham et y pratiquer le négoce de draps et de soies. Il ouvrit, en 1824, un commerce de thé et de café dans cette ville, au 93 Bull Street,près de l’affaire de son père, et il y introduisit peu après le cacao et le chocolat à boire qu’il fabriquait lui-même. Sa première petite annonce publicitaire, parue dans la Birmingham Gazette, en date du 1er mars 1824, allait ainsi : « John Cadbury souhaite attirer votre attention sur les “ Cocoa Nibs ”, un produit de sa propre fabrication, permettant de confectionner un breuvage nutitif pour le petit déjeuner ». La clientèle était constituée des familles les plus riches de la cité, les seules à pouvoir alors s’offrir cacao et chocolat. Devant le succès de ses produits « de qualité supérieure », Cadbury dut agrandir son affaire,en 1831, à une ancienne malterie sise dans Crooked Lane, et en fit une fabrique de chocolat. Au début des années 1840, celle-ci commercialisaitseize variétés de chocolat à boire (Churchman’s chocolate, Spanish chocolate, Fine Crown chocolate, Best Plain Chocolate, Grenada Chocolate, Chocolate Paste, etc.), en pains et en poudre, et onze divers produits (cacao en poudre, cacao « homéopathique », granulés, pâte de cacao, nibs, etc.). L’accent était mis sur les bienfaits du chocolat pour la santé. Lachocolaterie poursuivit son expansion. En 1847, John Cadbury la transféra dans une usine plus vaste, sur Bridge Street, et, avec son frère Benjamin, il créa Cadbury Brothers. En 1849, le commerce de Bull Street, repris par son neveu, Richard Cadbury Barrow, se transforma en Barrows Stores, enseigne que ce lieu devait conserver jusque dans les années 1960.
En 1854, les frères Cadbury furent promus « fournisseurs attitrés de la reine Victoria ». Mais, au milieu des années 1850, l’entreprise commença à connaître des difficultés. L’association fraternelle fut rompue en 1860. John Cadbury se retira l’année suivante (1), et la firme fut reprise par ses deux fils, Richard et George. Redresser l’affaire ne fut pas chose aisée. Tandis que Richard se consacrait à la gestion en Angleterre, George dirigeait une plantation de thé en Inde. Mais leur partenariat fut des plus efficaces. L’entreprise connut un nouveau départ grâce, notamment, à l’adoption du procédé de traitement des fèves que les deux frères avaient pu observer lors d’une visite chez Van Houten, en Hollande.En résulta le Cocoa Essence, « Registered Guaranteed to be Genuine Cocoa Absolutely Pure », pur cacao en poudre (2), lancé en 1866 et qui devait inspirer d’autres fabricants. Dans son ouvrage Cocoa - all about it, paru sous le pseudonyme de Historicus, Richard Cadbury devait écrire que ce breuvage nutritif, sans rival, constituait la spécialité de la firme et méritait la plus grande considération. D’autant que cette poudre impalpable était considérablement allégée en matière grasse — il ne restait plus que 15 % de beurre de cacao. Le beurre de cacao récupéré lors de la pression fut employé à la confection de divers produits de chocolaterie, dont une large gamme de bonbons. À l’initiative de Richard, doté d’un grand sens artistique, ces chocolats, souvent fourrés, furent conditionnés dans des boîtes joliment décorées, qui contribuèrent à l’image de marque de la maison.
(1) Il consacra le reste de sa vie à des travaux sociaux et civiques à Birmingham.
(2) Le cacao faisait alors l’objet d’ajouts visant à absorber l’excès de beurre de cacao qui susbsistait dans le produit fini et à atténuer le goût de ce beurre de cacao. Les fèves broyées étaient mêlées de fécule de pommes de terre et de farine de sagou pour. D’autres ingrédients leur étaient ajoutés, dotés de propriétés salutaires pour la santé. Un décret fut promulgué par le Parlement en 1860. Pour être « absolument pur », le Cocoa Essence, de Cadbury, allait tirer profit de la polémique autour de ces procédés frauduleux et, plus encore, des Adulteration of Food Acts de 1872 et 1875.
En 1878, la firme employait environ deux cents personnes. En 1879, elle entreprit, à quelques miles au sud de Birmingham, la construction d’une vaste usine, dans l’esprit de ces cités industrielles qui furent les fleurons du xixesiècle. Les plans de cette fabrique furent confiés à un architecte de Birmingham, George H. Gadd, en étroite collaboration avec George Cadbury. L’endroit présentait plusieurs avantages : l’accès à l’usine pour les péniches chargées de cacao grâce au canal de Worcester et Birmingham ; le voisinage de la voie ferrée Birmingham West Suburban Railway ; la possibilité de transformer l’Oak Lane, du côté sud, en une voie pour le transport routier ; un bon approvisionnement en eau ; une surface permettant des agrandissements ultérieurs. Près de l’usine, seize maisons furent érigées sur le site, destinées aux dirigeants et aux employés âgés, un terrain fut créé pour le cricket ou le football, un jardin et un terrain de jeux furent aménagés pour les femmes, une cuisine fut installée pour que les ouvriers puissent réchauffer leur repas… Les innovations allaient se succéder, contribuant au bien-être des employés. La surface occupée devait tripler entre 1889 et 1899. Lorsque le site s’agrandit, en 1895, avec l’achat de Bournbrook Estate, les offres de loisirs furent développées (piscine, etc.), des soins médicaux et dentaires furent proposés. En 1897, Richard Cadbury fit ériger 35 maisons de type « cottage » collées les unes aux autres autour d’un grand jardin, les Bournville Almshouses, visibles aujourd’hui encore. En 1900, le site possédait 313 maisons de divers types et tailles. Cette vaste « usine dans un jardin » avait été baptisée d’un nom à sonorité française : Bournville — Bourn, comme l’indique Richard Cadbury lui-même, d’après le nom du ruisselet, qui bordait le domaine au nord, et le mot français ville. Compte tenu de la réputation des chocolats français à l’époque, cela paraissait être un avantage commercial.
En 1880, Cadbury engagea un maître confiseur français, Frédéric Kinchelman, pour initier son personnel aux secrets de la confiserie artisanale. Des sucreries vinrent donc s’ajouter à la chocolaterie. Dès lors, la firme élargit peu à peu ses exportations de cacao et de chocolat au monde entier.Au tournant du XXe siècle, Bournville abritait plus de 2 600 employés. À la mort de Richard, seulement âgé de soixante-trois ans, en 1899, la compagnie, devenue Cadbury Brothers Ltd., fut dirigée par George (1839-1922), entouré des fils de Richard, Barrow et William A., et de ses propres fils, Edward et George junior. Elle repensa son fonctionnement à la lumière des moyens modernes (laboratoire de recherche, analyse scientifique des produits, publicité, méthodes de vente dynamiques, etc.). D’autre part, très attaché au mieux-vivre de son personnel, George Cadbury consacra une grande partie de son temps à Bournville. Il développa l’habitat des ouvriers en faisant construire des cottages et en améliorant leur aménagement intérieur, accrut le soutien social (fonds de pension créé en 1906, aides éducationnelles, etc.) et, soucieux de préserver le domaine pour les générations futures, créa, en 1900, un organisme « charitable » chargé de le gérer, The Bournville village Trust — selon la volonté de George, l’entreprise n’eut jamais aucun regard sur le domaine. Entre 1900 et 1914, Bournville connut une vie communautaire intense. Espaces verts arborés, boutiques, lieux de culte, écoles, collèges… (3) Le tout rehaussé de la réédification sur le site de deux bâtiments anciens : Selly Manor (XIVe siècle), acquis par George Cadbury en 1907 et reconstruit entre 1912 et 1916 — c’est aujourd’hui un musée — ; Minworth Greaves (XIII-XIVe siècles), acquis en 1911 et reconstruit entre 1929 et 1932 — ce lieu accueille aujourd’hui des expositions. À la mort de George (1922), sa veuve, Dame Elizabeth Cadbury, assura la présidence du Trust jusqu’à sa disparition, en 1951, où son fils, George junior, la remplaça à ce poste (4). Le lien de la famille avec le Trust allait perdurer jusqu’au XXIe siècle, tandis que le domaine ne cessa de se moderniser et de s’agrandir (5).
(3) Brandon Head consacre un long développement à l’ensemble Cadbury dans son ouvrage The Food of the Gods(1903). La description est accompagnée de photographies de la vie dans ces lieux.
(4) Son plus jeune demi-frère, Laurence, devait lui succéder en 1954.
(5) À la fin des années 1990, on y recensait 7 600 logements pour une surface de 1 000 acres. Au départ, en 1878, les frères Cadbury avaient acheté 14,5 acres entre les villages de Stirchley, Kings Norton et Selly Oak.
Coll. A. P.-R.
L’expansion de la firme s’accompagna de la mise sur le marché de nouveaux articles. C’est en 1897 que les frères Cadbury avaient confectionné leur premier chocolat au lait, à partir de lait en poudre, alors que les Suisses utilisaient du lait condensé et obtenaient un chocolat moins sec, de qualité supérieure. Des recherches furent donc faites à Bournville pour améliorer la recette. En 1904, un chocolat délicieusement fondant fut mis au point, constitué de lait entier et contenant plus de lait que tout autre produit connu. Lancé en 1905, le Cadbury’s Dairy Milk vint concurrencer la production suisse ; il connut un succès immédiat. Ce qui incita la firme à construire, en 1911, une fabrique de lait condensé à Klighton — plus tard suivie des sites de Frampton, Marlbrook, Bangor-on-Dee et Rathmore (Irlande). Dès 1913, il constituait le produit le plus vendu de toute la gamme ; en 1915, il avait « enterré » les produits chocolatés au lait Cadbury qui avaient été conçus avant sa mise au point ; et, depuis le milieu des années 1920, il demeure l’article « leader », jamais détrôné. Le Dairy Milk était appelé à devenir le composant d’autres chocolats : le Fruit & Nut (« aux fruits et aux noisettes », 1928) ; le Whole Nut (« tout aux noisettes », 1933) ; ainsi qu’un certain nombre de barres chocolatées. Les assortiments Plain Tray (1914) et Milk Tray (1915) rénovèrent le conditionnement, la dénomination Tray venant du boîtage en carton spécifique — les boîtes étaient placées sur des plateaux sur lesquels l’acheteur se servait librement. Pour le Milk Tray, la boîte pesait initialement 51/2 lb ; le modèle d’une demi-livre fut introduit en 1916, suivi de celui d’une livre en 1924.
La pureté de Cadbury's Cocoa…
Avec calendrier au verso, 1885.
1895.
La fusion avec J. S. Fry & Sons, de Bristol, en 1919, accéléra l’expansion. Bournville comptait alors quelque 7 500 employés. En 1935, Fry’s fut complètement absorbée par Cadbury. Toutefois, le développement fut freiné, et la fabrication réduite par les mesures gouvernementales et les restrictions imposées en période de guerre. Si le rationnement dura jusqu’en 1949, la production de chocolats et de confiseries retrouva rapidement, une fois le conflit terminé, son niveau de 1939. À la fin des années 1960, une complète restructuration du Cadbury Groupe Ltd. repensa les lieux de production et en ferma certains. C’est ainsi que la confiserie de sucre de Cadbury fut transférée à Somerdale, l’important site qu’avait érigé la maison Fry’s entre 1921 et 1935 — elle devait en déménager plus tard, lors de la reprise de Trebor Group and Bassett Foods en 1989. Un site réservé au traitement du lait fut établi à Marlbrook (Herefordshire), et un autre consacré à la transformation des fèves de cacao, à Chirk (Pays de Galles). Par ailleurs, au milieu des années 1960, Cadbury racheta la confiserie Pascall Murray, avec ses bonbons bien connus tels que les Pascall Fruit Bonbonset les Murray Mints.
En 1969, la réunion de Cadbury et de Schweppes généra un des leaders mondiaux du secteur des boissons et de la confiserie. Au début des années 1970, Cadbury-Schweppes Ltd. était implanté sur les cinq continents, possédait des fabriques jusqu’en Australie (Melbourne), en Nouvelle-Zélande (Dunedin et Claremont) ou en Zambie (Kitwe) [6]. Le groupe ne cessait de se développer : construction d’une confiserie-chocolaterie en Pennsylvanie (États-Unis) et d’une usine à Toronto (Canada) — il possédait déjà une fabrique de confiserie-chocolaterie à Montréal qu’il modernisa à cette époque —, divers investissements en Europe, prise de participation (50 %) dans la chocolaterie espagnole Loyola (7), etc. Cette période vit les lancements du Curly Wurly (1973, aujourd’hui aussi appelé « mousquetaire ») — bâton de caramel mou enrobé de chocolat au lait —, de l’Orange Finger (1973), etc. La croissance devait se poursuivre, avec de nombreuses acquisitions. Le groupe reprit, entre autres, les maisons Trebor Group and Bassett Foods (8) et Hueso en 1989, les marques Dr Pepper et Seven Up en 1995, le fabricant de confiseries Adams en 2003 et la société anglaise Green and Black’s, numéro du chocolat biologique au Royaume-Uni, en 2005.
(6) À noter que Cadbury ouvrit sa première usine à l’étranger après la Grande Guerre : en 1922, près de Hobart (Tasmanie, Australie), pour alimenter le marché australien. Elle créa des usines en Nouvelle-Zélande (1930), au Canada (1932), à Dublin (Irlande, 1932) et en Afrique du Sud (1939).
(7) Alors troisième chocolaterie espagnole, spécialisée dans les articles de fin d’année, les moulages de Pâques et les barres enrobées.
(8) Sous la nouvelle dénomination Trebor Bassett Limited furent réunies les marques : Trebor, Bassett, Barrett, Maynard, Sharps, Pascall, Murray, etc.
En 1980, Cadbury possédait 128 sites de production dans le monde. Au tournant du xxiesiècle, le site de Somerdale, doté d’un matériel hautement sophistiqué, abritait la division « Confiserie » de Cadbury-Schweppes Ltd. / Royaume-Uni. Il employait quelque 1 000 personnes et fabriquait, annuellement, plus de 50 000 tonnes de produits finis de chocolaterie. Parmi ceux-ci : Crunchie — à raison de plus d’un million par jour —, Fry’s Turkish Delight, Fry’s Chocolate Cream, Picnic (1958), barre de chocolatée fourrée de cacahuètes, de caramel et de raisins secs. Deux autres usines, établies sur le site de Bournville, produisaient, l’une, la Moulded Factory, les barres chocolatées, et l’autre, l’Assortment Factory, les chocolats, les œufs de Pâques et les Creme Eggs (1923). Alors que les articles Flake (1920),Time Out (1992) et Twirl (1987) étaient fabriquaient dans l’usine Cadbury d’Irlande. Car, au fil des années, la gamme s’enrichit de nouveaux produits, tels que : Double Decker (1978), constitué de nougatine et de céréales sous l’enveloppe de chocolat ; Wispa (1983) et Wispa Gold (1995) ; Boost (1985), ; Wildlife, recherché des jeunes enfants en raison de son emballage illustré d’animaux et dont chaque pièce fait l’objet d’une donation au Worldwide Fund for Nature ; et Strollers (1991), petites billes de chocolat au lait fourrées de caramel, de biscuit et de raisins secs.
Créée en 2002, l’entité Cadbury France regroupe l’ex-société Cadbury France (fondée en 1995 pour contrôler Poulain, absorbé en 1988, et Bouquet d’Or, repris en 1994), La Pie qui Chante (1998) et Hollywood (2000). Elle est devenue le leader incontesté en France du marché de la confiserie de sucre ; lui appartiennent, notamment, les marques Carambar, Kréma, Malabar, Kiss-Cool, Vichy, Stimorol, Cachou Lajaunie, La Vosgienne. Par ailleurs, le groupe est très actif en Inde avec 72 % du marché du chocolat dans ce pays.
En 2010, Cadbury-Schweppes Ltd. fut absorbé par le géant américain de l’agroalimentaire, Kraft Foods. C’est, aujourd’hui, l’une des seules entreprises à proposer les trois spécialités du marché (chocolats, bonbons, gommes à mâcher). Ses produits phares demeurent : le Cadbury’s Dairy Milk, dont la recette reste basiquement la même qu’à son lancement et qui, au tournant du xxiemillénaire, était fabriqué à raison de plus de 250 millions de pièces par an — il existe en plusieurs tailles, du bâton miniature à la tablette de 200 g — ; le Cadbury’s Bournville Plain Chocolate (1908), son équivalent en chocolat noir ; le Cadbury’s Milk Tray, dont le design fut régulièrement actualisé et qui a connu un succès sans faille jusqu’à nous ; le Cadbury’s Roses, assortiment de chocolats enveloppés, noirs et au lait ; l’œuf fondant, Cadbury Creme Egg (1923) ; les Cadbury’s Buttons (1960), grosses pastilles au chocolat au lait appréciées des enfants — il s’en fait aujourd’hui au chocolat blanc.
Cadbury joue également un rôle important en matière de développement durable. Au cours des années 2000, le Cadbury Cocoa Partnership (« Partenariat Cacao de Cadbury ») s’est fixé pour objectif de créer des « communautés cacaoyères prospères » en mettant l’accent sur la durabilité de la filière de production du cacao. Et ce grâce à une augmentation des revenus générée par l’augmentation de la productivité à l’hectare, le recours au micro-crédit, la polyculture de subsistance, l’éducation communautaire, la construction de réservoirs d’eau potable. Prévu pour une durée initiale de dix ans, ce programme vise à améliorer la vie de plus d’un million de petits producteurs de cacao.
Enfin, à côté de l’usine de Bournville, le centre Cadbury World, inauguré en 1990, est tout entier consacré au chocolat (histoire du chocolat, des Mayas à aujourd’hui, histoire de la firme, fabrication du chocolat, etc.).
La fabrication des œufs de Pâques à Bournville, au début des années 1930.
De temps à autre, chacun d’entre nous se voyait attribuer une boîte en simple carton gris, et c’était, figurez-vous, un cadeau de la grande chocolaterie Cadbury. La boîte contenait douze barres de chocolat, toutes de tailles différentes et fourrées différemment, portant chacune un numéro, de un à douze, gravé dans le chocolat sur la face postérieure. Onze des barres étaient de nouvelles inventions de la fabrique. La douzième était la barre “ de contrôle ” que nous conaissons bien, en général un Cadbury à la crème de café.
Roald Dahl
Moi, Boy, Souvenirs d’enfance
Atelier d'emballage du Dairy Milk, Bournville, 1930.
C'est en 1914 que la marque adopta sa couleur pourpre emblématique pour le chocolat Dairy Milk, et ce en hommage à la reine Victoria, dont c'était la couleur favorite. Elle en conserva l'exclusivité jusqu'en 2013, année où elle la perdit en justice, face au géant Nestlé. Désormais, cette couleur peut être utilisée par des marques rivales.
La publicité
1905.
1971, 152,5 x 102 cm.
La publicité presse
Dans Penny Illustrated-Paper and Illustrated Times,
v. 53, no. 1366, August 6, 1887.
Dans Penny Illustrated-Paper and Illustrated Times,
v. 52, no. 1340, February 5, 1887.
Les chromos
9 x 14 cm, coll. A. P.-R.
Boîtes et écrins
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